Quelle est notre part de responsabilités ?
Un exemple lisible à l’œil nu !
Est-il normal que nous trouvions dans la Seine autant de détritus ? Et face à de tels actes que pouvons-nous faire ?
- Réduire les "consommés hors place"
- Une taxe lourde sur les produits à emporter, une taxe qui augmente le coût afin de rendre le produit à emporter plus coûteux que celui consommé sur place !
- Rendre obligatoire sur tous les emballages l'inscription : Jetez cet objet ailleurs que dans une poubelle correspondant à ce produit, n'est pas un acte digne de vous ! Vous n'y trouverez aucun intérêt ! Alors pourquoi le faire ? Par paresse, car la poubelle n'est pas proche ! Par vengeance contre une injustice subie ! Par le besoin de faire le caïd ? La question qui se pose maintenant : Qui d'entre nous sera à même de payer le prix de nos lâchetés et de notre manque de respect pour nous-mêmes ?
Quelle frontière invisible se place entre le consommateur et le salarié, soit entre nous-même et nous-même ? Consommer aveuglément les produits malsains et polluants disponibles dans le commerce, tout en poussant des cris d'orfraie dès l'apparition des problèmes issus de ce comportement est absurde certes, irresponsable certainement mais surtout incompréhensible. Sauf... Sauf que c'est aller vite en besogne si nous prenons en compte le fait que l'information (nature malsaine du produit ou du service acheté) n'est pas connue !
Par contre, pour celles et ceux qui ont connaissance de l'information, il est déraisonnable, d'acheter sans tenir compte de trois environnements (naturel, social et économique) et de chercher des excuses dans les poubelles de notre démocratie.
Accusons les autres !
Qu'en est-il majoritairement ? Les petits efforts que nous n'avons pas faits, ceux que nous ne faisons pas aujourd'hui engendrent des maux que nous ne sommes pas en mesure de circonscrire. Alors ? Alors nous accusons les autres... Sauf que les autres, c'est nous. Ce sont nos actes qui nous conduisent à de telles aberrations, de tels désastres. La réponse vient donc de nous-mêmes en tant qu'individu et en tant que groupe (l'État). Pour chacun de nous, il est utile de rappeler que nous ne mangeons pas les billets de banque ni les pièces et encore moins les titres et autres actions. Par contre, l'eau, l'air et la nourriture que nous absorbons sont indispensables et leur qualité doit être notre priorité et non pas, la valeur que nous leur attribuons.
A partir du moment où le salarié comprend qu'il est "aussi" le client de l'entreprise qui l'emploie ou le bénéficiaire des services publics de la structure qui l'emploie, Creersansdetruire estime qu'il a toutes les chances pour qu'il change d'attitude et se place dans une dynamique du changement
Primum non nocere
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