Gestion des déchets : Un casse-tête... des propositions !
La nature n'est pas un centre de traitement des déchets !
Chacun de nous en est conscient. Pourtant, des centaines de millions de déchets sont jetés délibérément à terre. Et quant à ceux qui sont jetés dans une poubelle, ils ne sont pas triés correctement. C'est la réalité, constats à l'appui. Les observations sur le terrain montrent qu'après usage une grande part des produits (emballages, éléments du produit, etc.) sont abandonnés délibérément dans la nature, sur les trottoirs, dans les fossés, dans les cours d'eau... Cette fin n'est pas acceptable et indique clairement que les solutions mises en œuvre ne sont pas efficaces d'où la nécessité de faire de nouvelles propositions.
A qui s'adressent ces pages ?
Quels sont les conseils de Creersansdetruire ? Avec qui... Quel organisme ? Comment agissent-ils ? Quel conseils pour réduire les déchets jetés dans la nature ? Sales, malodorants, inutiles, inutilisables, encombrants, sans valeur, etc. voilà les principaux défauts de nos déchets. Par conséquent, il est logique que la dernière action que cherche à faire le consommateur après avoir employé son produit consiste à s'en débarrasser coûte que coûte.
Nous nous intéresserons à trois protagonistes !
Pour résoudre cette équation, il est nécessaire de mettre en place des solutions qui permettent d'agir en amont et également en aval. Pour cela, nous nous intéresserons à trois protagonistes :
- Celui qui fabrique : Le fabricant
- Celui qui vend : Le commerçant
- Celui qui achète : Le consommateur
Nos propositions en fonction de l'acteur ciblé
- Le fabricant. Traiter le sujet des déchets à la source est la solution la plus efficace. Plusieurs options sont envisageables, la première consiste à changer la nature du produit afin qu'il ne devienne pas un déchet mais un sous produit réutilisable en l'état. La seconde option consiste à revaloriser le produit afin que le déchet produit ait une valeur lui garantissant de bénéficier d'une collecte moyennant finance.
- Le commerçant. Nous pensons, qu'il est de la responsabilité de chaque commerçant, d'exiger poliment mais fermement de ses propres clients un comportement responsable quant au devenir des produits et sous produits (déchets) issus de son commerce. Nous avons donc deux angles pour traiter le sujet, l'un basé sur la responsabilisation (sensibilisation) du client et le second basé sur l'attribution d'une valeur économique au produit. par exemple, un produit à emporté serait plus coûteux (consigne sur les emballages jetables qui inciterait à la restitution du produit).
- Le consommateur. Rien de plus anodin que d'acheter de la nourriture, une boisson, des consommables jetables après un seul usage, des vêtements... Et c'est ainsi que le consommateur devient un pourvoyeur d'une myriade d'emballages (cartons, plastiques, fibres végétales...) et devient un véritable fabricant de déchets à foison... Compter sur le civisme et la responsabilité individuelle de chaque individu est loin d'être satisfaisant. Aussi, nous pensons que les propositions faites aux fabricants sont à même de rendre le déchet digne de l'attention du consommateur moyennant une valeur de restitution ou un ré-usage lorsque cela est possible.
Et si chaque déchet avait une valeur ?
Il est si facile de jeter un déchet à terre qu'il faut faire preuve de nouvelles propositions attrayantes pour chaque acteur. L'une d'entre elle consiste à donner une valeur non négligeable à tout déchet. Ainsi le consommateur changera radicalement d'attitude !
En parallèle de ces actions, Creersansdetruire encourage tous les commerçants, les fabricants et leurs partenaires à communiquer auprès de leurs clients sur la nécessité d'agir ensemble pour la préservation de nos ressources.
Primum non nocere
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