Écrit par Administrator
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Mardi, 10 Août 2010 07:25 |
Et une étude de plus ! Les abeilles attendront... les poissons aussi !
Nous sommes empêtrés dans un tas d'études ou l'absurde côtoie l'urgence et le drame !
Un syndrome aigu a atteint notre civilisation et il nous mine silencieusement ! C'est le besoin économique de nombreux professionnels qui vivent des dossiers qu'ils rédigent et d'études que nous entassons dans les bureaux loin des drames qui sont en cours !
Nous perdons un temps précieux pour taire les évidences et nous perdons nos éco-systèmes les uns après les autres ! Quelle superbe approche que de réclamer une nouvelle étude pour étudier un cas de pollution avéré ! Cela nourrit son monde, entre le négrier de la science, celui du droit et le conseiller qui conseille et l'ingénieur qui essaye de creuser sa niche d'emploi. Faire une étude pour mettre en évidence, chiffres à l'appui, les conséquences des pollutions détectées permet de créer de nombreux emplois bien rémunérés !
Nous en sommes là !
Ainsi, pendant que les cours d'eau suintent de pesticides et lisiers, que les plages se couvrent d'algues, que les pollutions s'additionnent... le sport national favori des pollueurs et des intéressés est d'aboutir à une étude. Belle idée que celle-là puisque durant ce temps là, aucune action n'est envisagée. Le verdict de la science est attendu !
Les ronds de cuir qui s'enrichissent à faire et défaire les dossiers & études : C'est du commerce aussi !
Notre société est atteinte de pourrissement. Il n'y a pas que le pollueur qui trouve son compte à polluer. Ces fournisseurs se frottent les mains ainsi que ceux qui sont censés gérer les désordres créés. Encore une fois, le mécanisme qui nous conduit à ces aberrations est bel et bien le mécanisme économique car chacun doit trouver le moyen de vendre un produit ou un service pour gagner sa vie à être en mesure de participer aux échanges économiques.
Primum non nocere.
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Mise à jour le Mardi, 17 Janvier 2012 19:00 |